EMPRUNT OBLIGATAIRE 2023: L'ETAT RECHERCHE 150 MILLIARDS DE FCFA
L'annonce a été faite le Mercredi 14 Juin 2023 et les souscriptions ont été ouvertes, soit 2 jours après l’aval du régulateur. Ce lancement officiel a eu lieu dans le cadre d’une conférence de presse qu’a donné le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Yaouba Abdoulaye, à Yaoundé.
Il s’agit d’un engagement qui s’inscrit en droite ligne des orientations de la Stratégie Nationale de Développement (SND30), visant à faire du Cameroun, un pays émergent à l’horizon 2035. Un rappel fait par le représentant du ministre des Finances, Yaouba Abdoulaye. C’est ainsi que depuis 2010, l’Etat camerounais s’est engagé dans un vaste programme d’investissements dans des projets porteurs de croissance et d’emploi dans les domaines aussi variés que les infrastructures portuaires, routières et énergétiques.
Les efforts consentis jusque-là ont déjà permis le financement d’importantes infrastructures telles que :
– Le Port en eau profonde de Kribi;
– Le deuxième pont sur le Wouri à Douala;
– Le barrage hydroélectrique de Lom-Pangar;
-Le barrage de Mekin;
-L’autoroute Yaoundé – Nsimalen.
A travers le lancement de ce 7e Emprunt Obligataire par Appel Public à l’Epargne « ECMR2023 Tranches Multiples », l’Etat compte une fois de plus sur l’engagement des souscripteurs (personnes morales ou des particuliers), avec des émissions fixées à partir de 10 000 fcfa en vue d’obtenir le montant total attendu de 150 milliards de Fcfa.
Ces fonds collectés serviront au financement de certains projets inscrits dans la Loi de Finances 2023 et notamment dans les secteurs de :
-Eau et énergie pour un montant estimé à 20 551 003 000 Fcfa;
-Travaux publics pour 85 480 212 000 Fcfa;
-Aménagement urbain : 15 082 217 000 Fcfa;
-Transport avec un montant prévu de 14 000 000 000 Fcfa;
-Reconstruction des zones sinistrées à hauteur de 15 000 000 000 Fcfa.
La période de souscription ainsi lancée, devrait prendre fin le 30 juin 2023.
Toutefois, il est précisé que cette période de souscription pourra être prorogée ou réduite après une autorisation de la COSUMAF, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale.