Le candidat Akere Muna lance un appel pressant à l'unité de l'opposition pour l'élection présidentielle de 2025

À l'approche de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025, le candidat Akere T. Muna a adressé un message percutant aux Camerounais et, en particulier, aux autres candidats de l'opposition. Dans un texte rendu public, il appelle à une union sacrée pour mettre fin à ce qu'il qualifie de "quarante-deux ans de déconstruction" et renverser le régime en place.

Le document, au ton incisif et militant, dresse un tableau sombre de la situation actuelle du Cameroun. M. Muna y dénonce un pays où les enfants mendient, les écoles sont délabrées et les hôpitaux manquent de plateaux techniques. Il fustige un régime qui, selon lui, a fait du Cameroun une "nation meurtrie", de "rêves brisés" et de "personnes humiliées". Il présente l'élection à venir comme un moment de vérité, une occasion unique de choisir de "se hisser vers la lumière".

Au cœur de son plaidoyer, Akere Muna insiste sur la nécessité de dépasser les querelles et les ambitions personnelles. Il critique la fragmentation de l'opposition, qu'il qualifie de "suicidaire", et appelle à un "seul homme à la tête d'un destin" commun pour vaincre le parti au pouvoir. "Nous ne ferons pas que déposer un bulletin dans l’urne", écrit-il, "nous répondrons à une question unique et monumentale : choisissons-nous de rester dans cet abîme, ou décidons-nous enfin de nous hisser vers la lumière ?"

S'adressant directement aux autres candidats de l'opposition, M. Muna leur demande de faire preuve de courage et d'humilité. Il les exhorte à se détacher du système qu'ils ont pu servir et à ne pas laisser "le combat de la victoire du régime" se poursuivre en leur sein. Selon lui, le peuple attend des actes, non des paroles : une "réflexion collective" qui aboutisse à un front uni et soudé.

L'appel d'Akere Muna se veut également une source d'espoir pour le peuple camerounais. Il les encourage à ne pas perdre espoir, à canaliser leur colère et leur frustration et à ne pas laisser la peur les paralyser. Il conclut son message par un appel mobilisateur : "Le 12 octobre, ne faisons pas que voter. Enterrons une ère. Réveillons une nation."