Cameroun - Des femmes réfugiées de Douala s'engagent contre les discours de haine et les fake news
Une trentaine de femmes réfugiées de Douala ont participé à un atelier de sensibilisation contre les discours de haine et les fake news, le samedi 19 août dernier. Organisé par l'association Femmes et Enfants, cet atelier a permis aux participantes de comprendre les différentes formes de discours de haine et les conséquences néfastes qu'ils peuvent avoir. Elles ont également appris à identifier les fausses informations et à s'en prémunir
Pendant trois heures, les participants ont été sensibilisés aux différentes formes de discours de haine, notamment les insultes, les accusations mensongères, la marginalisation et la discrimination. Elles ont également appris à reconnaître les fausses informations, appelées fake news, et à les éviter.
Lors de la session de partage d'expérience, les femmes réfugiées ont exprimé les difficultés et discours de haine auxquels elles sont confrontées chaque jour. Elles ont notamment évoqué les moqueries, les accusations mensongères, la marginalisation et la discrimination de leurs enfants à l'école, ainsi que les injustices policières.
Face à ces difficultés, les participantes ont exprimé un sentiment d'impuissance et d'injustice. Mme Caroline MVENG, qui a animé cette session, leur a rappelé que la loi condamne tout discours de haine et que les autorités compétentes sont à leur disposition en cas d'agression physique. Elle les a également encouragées à se rapprocher des associations compétentes pour obtenir de l'aide.
Mme Kareyce TIAMBOU, quant à elle, a expliqué aux participantes ce qu'est un fake news et comment les identifier. Elle a souligné que les fausses informations peuvent avoir des conséquences néfastes, notamment en termes de violence et de discrimination.
M. Étienne TALLA a ensuite donné aux participantes quelques conseils pour lutter contre les discours de haine et les fake news. Il les a notamment invitées à garder leur calme, à ne pas réagir face à une injure ou un acte haineux, à se rapprocher des autorités compétentes en cas d'agression physique et à toujours vérifier l'information avant de la partager.
À l'issue de l'atelier, les participantes ont déclaré être déterminées à lutter contre les discours de haine et les fake news. Elles ont également appelé à la solidarité de tous pour promouvoir la paix et la compréhension entre les communautés.