Nouveau Pacte Financier Mondial, Antonio GUTERRES et Paul BIYA... Accord parfait
Dans le magnifique hall de l'hôtel Georges V Four Seasons, à quelques pas de l'Arc de Triomphe, le va-et-vient des responsables du Cabinet Civil de la Présidence de la République et du Protocole d'État, renseigne à suffire sur la contrariété suscitée par ce facteur naturel perturbateur. Le cortège du Président de la République, S. E. Paul BIYA, doit normalement s'ébranler vers le Palais Brongniart, dans le 1er arrondissement de Paris, dans 10 minutes.
Il pleut des cordes à Paris, ce jeudi, 22 juin 2023, jour d'ouverture solennelle du ''Sommet pour un nouveau Pacte Financier Mondial.''
Il est 8 heures 10 minutes.
Dans le magnifique hall de l'hôtel Georges V Four Seasons, à quelques pas de l'Arc de Triomphe, le va-et-vient des responsables du Cabinet Civil de la Présidence de la République et du Protocole d'État, renseigne à suffire sur la contrariété suscitée par ce facteur naturel perturbateur. Le cortège du Président de la République, S. E. Paul BIYA, doit normalement s'ébranler vers le Palais Brongniart, dans le 1er arrondissement de Paris, dans 10 minutes.
A l'extérieur de Georges V, Il pleut toujours. Abondamment. Quoiqu'informé de la situation, le Chef de l'État n'a fait aucune entorse au programme officiel. A 8 h 40 minutes, comme prévu, frémissement dans l'enceinte de Georges V Four Seasons. Imperturbable dans sa lourde charge. Le Chef de l'État Paul BIYA, est là. Fin prêt, pour rejoindre ses pairs au Palais Brongniart, pour la cause du Cameroun, et la survie de l'Afrique !
Sous la pluie, le Président de la République du Cameroun, aidé par un parapluie, prend place dans la limousine présidentielle. Une quinzaine de minutes plus tard, il est accueilli place du "Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial.''
Le Secrétaire Général de l'ONU... Vision commune avec le Président Paul BIYA.
Le fait du jour à Paris, ce 22 juin 2023, c'est sans conteste, le propos profond, mâtiné d'agacement, et de stupéfaction, du Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio GUTERRES.
Nombre d'observateurs ont salué ce discours profond et d'une désarmante actualité... Dans les rangs des Chefs d'État africains, certains n'ont pas hésité à féliciter le Président Paul BIYA, "pour avoir su montrer la voie à Washington." D'autres, très soulagés, ont remercié le Secrétaire Général de l'ONU, 'pour avoir su faire sien, l'appel de Paul BIYA à Washington.''
S'adressant au monde, en ce jour d'ouverture du Sommet de Paris, le SG de l'ONU a repris à son compte, le plaidoyer du Président camerounais, pour sortir l'Afrique des injustices historiques. Antonio GUTERRES :
"L'immobilisme n'est pas une option. Le système financier international est en crise. A mi-chemin de l'échéance du Programme 2030, les Objectifs de Développement Durable (ODD) s'éloignent chaque jour un peu plus. Même les Objectifs les plus fondamentaux en matière de faim et de pauvreté reculent, après des décennies de progrès. Oui, en 2023, plus de 750 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, et des dizaines de millions de personnes sont en train de basculer dans l'extrême pauvreté. La pandémie du COVID-19 et l'invasion de l'Ukraine ont empiré les choses. Les pays riches ont pu générer des liquidités nécessaires pour relancer leurs économies. A l'inverse, les pays en développement n'ont pas cette capacité. Ils doivent faire face à des coups d'emprunts abusifs, jusqu'à huit(08) fois supérieurs à ceux des pays développés.
De nombreux dirigeants sont confrontés à un choix Cornélien : assurer le service de leurs dettes ou subvenir aux besoins de leurs populations. Beaucoup de pays africains dépensent aujourd'hui plus d'argent pour rembourser leurs dettes, que pour les soins de santé, avec des séquelles terribles pour des générations entières.
Aujourd'hui, cinquante ( 50) pays sont en défaut de paiement ou se rapprochent dangereusement de cet état. Et, cela concerne la majorité des pays les moins avancés, tout comme la majorité des pays les plus vulnérables au changement climatique. Des dizaines d'autres pays risquent de les rejoindre. Cette situation est intenable !
Il est clair, que l'architecture financière internationale a failli dans sa mission de fournir un filet de sécurité global aux pays en développement ! Et la raison est simple. Cette architecture a été bâtie au lendemain de la seconde guerre mondiale et elle reflète essentiellement, même avec quelques adaptations, les rapports de force politiques et économiques de l'époque...
3/4 des pays d'aujourd'hui n'étaient pas représentés à la création des institutions de Bretton Woods, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ! (...)"
Ce plaidoyer pour les pays en développement rappelle, point par point, l'Appel du Président Paul BIYA à la tribune du Sommet États-Unis-Afrique, tenu à Washington du 13 au 15 Décembre 2022.
Le Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio GUTERRES, à son tour, et du haut de son imperium international, place du Palais Brongniart à Paris, a lancé un appel ''en vue d'un nouveau Pacte Financier Mondial !''
Déjà, dans son discours d'accueil, l'hôte du Sommet de Paris, le Président de la République française, Emmanuel MACRON, aura été formel et sans équivoque : " Aucun pays ne doit choisir entre lutter contre la pauvreté ou le combat contre les changements climatiques ! (...).''
Les travaux se poursuivent intensément à Paris.
l'Afrique et le reste du monde moins développés croisent les doigts.
Quant au Président de la République du Cameroun, de sa haute stature de sage africain, il assure sa disponibilité à ses nombreux pairs d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs. A cet égard, le nouveau Président élu du Nigeria, BOLA Ahmed TINUBU, a exprimé sa grande joie de rencontrer son frère et ami, Paul BIYA, en pleine salle des travaux fondateurs de l'avenir du continent./.