MUSIQUE : GABY FOPA VOUS ACCUEILLE DANS SON GRENIER
Le 20 novembre 2024, l'hôtel Bano Palace à Douala a été le lieu de présentation aux hommes de médias et artistes, l'album "Reliance", qui est une œuvre de reprise des chansons de l'artiste Gaby Fopa.
C'est au rythme de la guitare acoustique de Marcien Oyono que les invités du Bano Palace à Douala ont découvert quelques titres de l'album "Reliance" qui leur était présenté ce 20 novembre 2024.
Porté par la voix mélodieuse de Jacky Priso, les invités présents ont ainsi ouvert les yeux sur ce que contient le grenier de Gaby Fopa, initiateur de ce projet constitué de onze titres repris par trois artistes : << Dans le travail de cet album il y a moi, mais aussi deux de mes collègues qui ne sont malheureusement pas présents aujourd'hui, Stéphane Akam et Raphran le Bantou. Il y a également notre pianiste, les arrangeurs, vous avez écouté notre guitariste Marcien Oyono ce soir. Nous sommes très nombreux sur ce projet, c'est difficile de citer tout le monde, mais ce sont des gens que je remercie énormément.>> Explique Jacky Priso, une des chanteuses présente sur l'album.
Transportant ses hôtes dans un univers poétique ponctué de philosophie et de sonorités bantous en général, Gaby Fopa, ingénieur informatique de formation dit vouloir transcender la conscience humaine avec cet album afin que les différents univers de chacun se confondent et s'unissent dans l'art:<< du CES jusqu'au lycée, j'ai toujours porté cette musique, elle a toujours été à mes côtés et je ne suis pas en conflit avec les deux facettes de ma personnalité. J'accepte le fait d'avoir un contrat avec le cosmos comme chacun de nous, nous devons le comprendre et pouvoir honorer ce contrat, c'est le but de cette œuvre.>> Explique-t-il.
Avec des concerts prévus prochainement dans quatre villes du Cameroun : Douala, Yaoundé, Bafoussam et Garoua, les musiciens pourront présenter au monde le contenu du grenier de Gaby Fopa grâce au quel il serait possible selon lui << d'une vie qui ne meurt jamais>> .
Claude Elisabeth Eyengue.