Droits d'auteur au Cameroun : la CRTV dénonce un protocole d'accord avec la SCAAP
Ndongo a souligné dans sa lettre que la SCAAP "n'avait aucune qualité pour agir dans le cadre du protocole" et a accusé l'organisation d'avoir usé de "manœuvres dolosives pour parvenir à la signature dudit protocole"
Dans une tournure inattendue des événements concernant les droits d'auteur des artistes au Cameroun, le Directeur Général de la CRTV, Charles Ndongo, a officiellement dénoncé un protocole d'accord conclu avec la Société Camerounaise des Auteurs de l'Art Photographique (SCAAP).
Une dénonciation officielle
Dans une lettre datée du 04 septembre 2024 adressée à Monsieur MALLE NGOE Georges, Directeur Général de la SCAAP, Charles Ndongo a exprimé la position de la CRTV concernant le protocole d'accord N°00089 du 22 août 2022. Selon Ndongo, la CRTV "ne peut accéder à votre demande", faisant référence à une sommation de payer la somme de 850 000 000 FCFA représentant les arriérés des OGC pour le compte des années 2015, 2016 et 2017.
Des manœuvres dolosives en question
Ndongo a souligné dans sa lettre que la SCAAP "n'avait aucune qualité pour agir dans le cadre du protocole" et a accusé l'organisation d'avoir usé de "manœuvres dolosives pour parvenir à la signature dudit protocole". Par conséquent, le Directeur Général de la CRTV a formellement dénoncé le protocole, le considérant comme "nul et de nul effet", sans préjudice de toutes actions nécessaires à la défense des intérêts de l'Office.
Un rebondissement dans la question des droits d'auteur
Cette dénonciation marque un rebondissement dans le débat sur les droits d'auteur au Cameroun. Alors que la question du paiement des droits d'auteur est une préoccupation majeure pour de nombreux artistes camerounais, la dénonciation du protocole d'accord par la CRTV soulève de nouvelles questions sur la manière dont ces questions sont gérées.
En conclusion, cette dénonciation du protocole d'accord par la CRTV met en lumière les défis auxquels sont confrontés les artistes camerounais en matière de droits d'auteur. Il est plus que jamais nécessaire d'assurer une gestion transparente et équitable de ces droits afin de garantir que les artistes sont correctement rémunérés pour leur travail.