Trafic: La nationale numéro 5, saturée de véhicules
Suite à la fermeture de la falaise de Dschang à cause de l'éboulement qui s'y est déroulé il y a quelques semaines, la route Douala-Bafoussam se retrouve inondée de véhicules.

Des nids de poules assez fréquents, des véhicules en panne et des garagistes débordés de clients, les réparations récentes de la nationale numéro 5 qui relie la ville de Douala a celle de Bafoussam n'auront pas tenu très longtemps. C'est le seul axe désormais emprunté par les automobilistes depuis la fermeture de la falaise de Dschang
:<< avant l'éboulement de Dschang, on avait rempli tous les trous qui étaient en route, nous étions à l'aise. Mais depuis un certain temps, avec le trafic routier, les camions et voitures ont rouvert les trous.>> Raconte un automobiliste.
Avec cet état déplorable de la route, les véhicules tombent en panne et les garagistes de cet axe sont débordés de travail :
<< même les mécaniciens ne s'en sortent plus car ils sont saturés. Tu ne peux plus avoir un bon temps de repos et tu ne peux pas être concentré, parce qu'à tout moment on t'appelle pour te dire qu'il y a une nouvelle voiture en route. Le radiateur est percé, le moteur a coulé, le disque d'embrayage. Donc vous voyez que ça pénalise tout le monde.>> Conflit un garagiste.
Les automobilistes se plaignent du début des travaux sur cette route qui ont été interrompus et n'ont fait selon eux qu'aggravé l'état de cette route qui devrait durer 25 ans selon les ingénieurs de génie civil, mais en a déjà fait 47.
Claude Elisabeth Eyengue.