Musique: Daniel Kollè, la nouvelle pépite du makossa
Décidément, il est clairement établit que le rythme makossa au Cameroun est appelé à se réinventer malgré l'affluence des nouvelles influences. Cela est perceptible grâce à ce nouveau venu dans cet univers. Celui qui se considère comme le "sauveur" du makossa arrivé comme une fusée pour tout fracasser avec " Makossa Hybrid"
Quelques années après “The singer project”, il revient cette fois avec un nouveau projet qui pour lui va considérablement révolutionner l'univers du makossa, très connu au Cameroun et porté à son firmament par le légendaire Manu Dibango. Aussi il affirme clairement faire la différence car pour lui "le mien n’est pas un autre soul makossa mais un hybride qui combine les temps pairs et impairs sans perturber le pas du “kossa”: la dance (ou mieux) la cadence binaire qui caractérise les processions qui animent les cortèges de mariages (abeley ya sombo)".
Dans cette nouvelle galette musicale, on peut donc retrouver des titre comme "#ngonawouri" et "ndolonandolè"'qui constituent les deux titres du maxi single intitulé “Kollè“.Aussi, Le premier titre de ce single est un hommage à sa regrettée mère Regine Kollè dont le souvenir a des marques inoubliables. Il relate aussi des maux comme l’orgueil de ses origines, le respect des traditions, l’élégance et la malice. Dans cette mouvance, il explique dans ce morceau les qualités qui puisent leur origine du fait que c’est le Wouri est au coeur de la naissance du Cameroun. Des valeurs dont portent les mères, sœurs et filles Sawa.
Sur le comme "Ngon’aWouri" il fait la description d'une demoiselle convoitée, qui malgré le fait qu’elle soit attirée par un séduisant prétendant, doit le mettre à l’épreuve en lui demandant de s‘immerger dans ses traditions a elles pour réciproquement mieux faire connaissance et peut-être par là le prendre et l'accepter comme époux. Autant de choses et d'explications qui sont la démonstration d'un maxi single qui est une invitation à la connaissance non seulement du makossa mais de toute la culture Sawa dans son entièreté. Une pépite du makossa a donc vu le jour, il ne reste plus qu'à déguster sans modération.